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Journées doctorales | 2005

Appel à communication

Journée du 15 juin 2005 : rencontre des doctorants du CHSIM et du CEAf

Organisateurs :

Pour le CHSIM : Jean-Gabriel Leturcq, Alain de Pommereau
Pour le CEAf : Annie Bourdié, Maud Laëthier, Frédérique Louveau, Vanina Profizi

La journée du 15 juin 2005 a été organisée par les doctorants du CEAf (Centre de recherches africaines) et du CHSIM de l’EHESS, afin de réunir les doctorants des deux centres et de les entendre parler de leurs travaux en cours. Elle s’est déroulée en deux demi-journées, autour de cinq ateliers animés par 28 intervenants et discutants, auxquelles ont assisté une soixantaine d’étudiants venus des deux centres ou de l’extérieur.
Les cinq ateliers du programme s’articulaient autour de thèmes transversaux rapprochant les recherches menées dans deux aires culturelles différentes, Afrique et Monde arabo-musulman : « Anthropologie du politique et du religieux », « Nouvelles approches de l’histoire coloniale », « Construction et recompositions identitaires », « Femmes d’Afrique », « Patrimoines et  ‘nouveaux objets’ ». Ces ateliers visaient à éviter le cloisonnement des aires culturelles, des disciplines ou des axes de recherches des centres. Leurs thématiques tentaient de créer le dialogue entre les doctorants autour de leurs problématiques et d’ouvrir des débats avec des discutants confirmés.
Le succès des différents ateliers permet d’engager une réflexion prospective : les ateliers classiques (« Nouvelles approches de l’histoire coloniale » et « Anthropologie du politique et du religieux ») ont réuni un nombre important de participants et donné lieu à des débats animés. De même, l’atelier « Femmes d’Afrique » a connu un succès certain, et le contenu de recherches s’est éloigné du champ d’étude classique des gender studies. Comme c’est le cas dans l’atelier « Construction et recompositions identitaires », les travaux ont présenté un même souci de reformulation des rapports qui lient arts, politique et culture. À l’inverse, l’atelier « Patrimoine et nouveaux objets » a été marqué par l’absence d’étudiants du CEAf et il semble que l’approche soit à reformuler, à l’image d’un champ qui connaît un engouement réel, mais aussi un essoufflement certain. L’assemblage des problématiques de recherches a permis de confirmer l’idée d’un repositionnement actuel du conflictuel et du politique ou d’une recomposition des échelles du communautaire, du local et du national.
La journée du 15 juin devrait trouver un prolongement dans des rencontres avec le DoCEAf (association des doctorants du CEAf) ou des collaborations avec des doctorants d’autres universités. Des pistes pour d’autres journées sont à explorer dans ce sens. En particulier certains problèmes ont été soulevés à l’issue de cette journée, comme la présence et la représentation des doctorants et chercheurs issus des cultures étudiées ou les différentes approches et méthodes de recherche.

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