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Aides à la mobilité étudiante en direction de pays du monde arabe
Les Instituts français de recherche à l’étranger (IFRE) offrent la possibilité d’obtenir des aides à la mobilité internationale du Ministère des Affaires étrangères pour des périodes de 3, 6 et 9 mois renouvelables une fois pour les doctorants et les post-doctorants ; voire des aides pour des durées plus courtes ouvertes aussi aux étudiants en master). L’ensemble de ces aides sont désormais directement gérées par les Instituts regroupés en pôles disposant d’un conseil scientifique. Ces IFRE sont l’IRMC (Tunis) et le CJB (Rabat) pour le pôle Maghreb ; l’IFPO (Alep, Amman, Beyrouth, Damas), le CEDEJ (Le Caire), le CEFAS (Sanaa) et le CRFJ (Jérusalem) pour le pôle Proche Orient.
Chaque année, un prix Michel Seurat doté de 15 000 euros est attribué par le CNRS à un doctorant : il est destiné à lui faciliter ses enquêtes de terrain.
L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) propose des bourses doctorales et post-doctorales.
L’Orient Institut à Beyrouth et les Centres de recherches soutenus par The American Institute for Maghrib Studies (AIMS) soit le CEMA à Oran, le CEMAT à Tunis et le TALIM à Tanger peuvent aussi permettre d’accéder à des bourses.
Parallèlement, des stages annuels de langue arabe sont organisés par le Ministère de l’Education nationale (MEN) au Caire (DEAC), à Damas (IFPO) et à Tunis, du niveau intermédiaire au plus avancé.
Ponctuellement, les doctorants peuvent aussi profiter du dispositif d'aide au terrain de l’EHESS et des écoles doctorales organisées annuellement par l'IISMM, en dehors des possibilités que peuvent ouvrir leur inscription dans des programmes financés par l’Agence nationale de la Recherche (ANR) ou le MAE (projets du Fonds de solidarité prioritaire FSP).
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